My Planet Experience : récits et photos de voyages...

My Planet Experience - mon album Namibie sur Flickr
     
 

Bloc-notes : Namibie

Carnets de voyage - Blogs de voyage - Uniterre cliquer sur le « titre étape » ou la « vignette photo » pour accéder à l'album photos correspondant. Bonne visite.
 
 
 
 

Nichée entre le désert du Kalahari et les eaux froides de l'Atlantique sud, la Namibie a gagné son indépendance en 1990, après avoir été successivement colonisée par l'Allemagne et l'Afrique du Sud.

Des paysages envoûtants et des habitants attachants, une expérience riche et unique avec un seul risque : revenir différent.

 
 
 
 

Par le hublot, j’aperçois une vaste étendue de sable brun, quelques arbustes isolés, de la savane brulée par le soleil, pas de cours d’eau ni de lacs. Seulement une piste poussiéreuse, rectiligne, interminable, qui va à la rencontre de l’horizon et du bleu intense d’un ciel sans nuage... le mythique désert du Kalahari.

Tout a commencé 20 heures plus tôt... 20 heures de voyage pour rejoindre l’Afrique Australe. La correspondance à Jo’Bourg permet de découvrir le nouvel aéroport international, tout beau tout neuf… en prévision de la coupe du monde de football 2010. Et c’est avec 10 mn d’avance que les roues de l’Airbus A319 prennent contact avec la (seule) piste de la capitale namibienne. Quand les avions partent à l’heure... ils arrivent à l’heure... même en Afrique.

 
     
 

Windhoek

 
  Windhoek capitale de la Namibie  

Et c'est sous un soleil étincelant, accompagné d'un léger vent chaud et sec, que je traverse le tarmac pour rejoindre le hall d’arrivée. Les formalités expédiées et un X-Trail flambant neuf récupéré chez Avis, je prends la route, direction Windhoek.

Les quelques 45 km qui me sépare de la capitale me permettront de prendre en main le véhicule, d’appréhender les subtilités de la conduite à gauche - finalement on s'y fait très bien - et de me faire une première impression sur la capitale namibienne.

Le paysage est aride. Les routes sont désertes. Je croise quelques véhicules qui roulent à vive allure, un contrôle de police qui ne contrôle rien et déjà les premiers babouins sur le bas côté.

 
 

Située en pleine Afrique australe, à 1650 m d'altitude dans une région semi-désertique, Windhoek est une étrange ville aux allures occidentales ! L’architecture, les administrations bien organisées, les galeries marchandes, les voitures laissant passer les piétons, les jardins de la bière... rappellent que la Namibie est une ancienne colonie Allemande.

Première mission, trouver un distributeur de billet qui accepte la MasterCard… pas gagné ! heureusement j’ai une bonne réserve de Rand sud-africain qui peut être utilisé à parité avec le $ namibien. Quelques provisions pour les prochains jours et premier contact avec les habitants qui sont accueillants et chaleureux. L'anglais est couramment pratiqué et si l'on ne parle pas l'afrikaans un sourire reste une bonne façon de communiquer. Le temps de faire un petit briefing avec Isabella, une guide de Tourmaline Safaris, mon contact local, un petit tour dans Windhoek pour quelques photos et il est déjà demain…

6 heures du matin, le buffet « English breakfast » du Safari (tout un programme !) Hotel est annoncé : bacon, œufs brouillés, beans, charcuterie, céréales, yaourt et fruits… de quoi s’accrocher au volant du 4X4 ! L’aventure namibienne peut commencer…

 
     
 

Désert du Kalahari  et  Sundowner Drive, Anib Lodge, Mariental

 
  Desert du Kalahari - Namibie  

Après avoir passé une première fois le Tropique du Capricorne... direction plein sud pour traverser le désert du Kalahari.

A cheval sur le Botswana, l'Afrique du sud et la Namibie, le Kalahari est une région aride recouverte par de vastes étendues de sable brun entrecoupées de dunes qui prennent des teintes rouges vifs au soleil couchant. Elles sont généralement recouvertes de végétation et séparées par de vastes plaines herbeuses appelées « roadways ».

Si, la belle route goudronnée - B1 - offre la rapidité, elle ne propose pas les meilleurs points de vue sur le désert du Kalahari. Je lui préférerai donc les pistes en retraits pour rejoindre tranquillement la région de Mariental.

 
 

Pour profiter pleinement des paysages et de la faune du Kalahari, il est indispensable de faire étape dans une des nombreuses fermes reconverties dans l’élevage du touriste… en effet le long des pistes, de nombreuses clôtures délimitent les fermes privées et restreignent les velléités du voyageur intrépide (!!!) qui aimerait bien grimper sur ces belles dunes rouges !

Les activités débutants vers 15 h, il est impératif d'arriver au lodge en début d'après midi si l'on veut y participer. L’Anib Lodge, sympathique et accueillant, propose la « Sun Downer Drive», une balade en fin d’après midi dans l’immense réserve privée, qui permet de croiser springboks, autruches, steenboks, oryx, gnous et zèbres. L'observation des Républicains Sociaux et de leur impressionnant nid est un moment privilégié et réalisé dans de très bonnes conditions avec les explications des guides très compétents.

La journée prenant fin au sommet d’une de ces merveilleuses dunes d’un rouge intense autour d’un verre pour admirer le coucher du soleil qui embrase le désert à perte de vue.

La soirée se poursuit au coin du feu à échanger les premières impressions d'un voyage commencé deux jours plus tôt avec des touristes principalement allemands puis le diner est annoncé avec présentation du menu en langue Nama (langage à clic) et traduction en... français. Un bon moment.

 
     
  Forêt de Keetmanshoop  
  Forêt de Keetmanshoop - Namibie  

Au petit matin je quitte à regrets le lodge et je reprends la B1 en direction du Sud. Quelques kilomètres avant Keetmanshoop, sur la gauche, une piste conduit au site de la Quiver Tree Forest, où des dizaines d'arbres centenaires ont élu domicile au cœur de pics rocheux magnifiquement sculptés par l’érosion.

La forêt fut classé monument historique en 1955.

L’étonnant Köberboom - Aloe dichotoma - ou arbre carquois est une plante géante endémique de l'Afrique Australe qui pousse sur terrain rocheux. Il peut atteindre 8 m de haut et sa rusticité lui permet de résister au gel.

Le nom « d’arbre carquois » vient de l’utilisation que font les Bushmen de leur écorce qu’ils évident pour y transporter des flèches.

 
 

Au moment de quitter le site, des Suricates se réveillent et commencent leur tour de garde. Le Suricate compte parmi les animaux les plus amusants d'Afrique. Dressés sur leurs pattes postérieures, le plus souvent postés sur un rocher ou un monticule, ils se relaient en sentinelles, inlassablement. Etonnant !

 
     
  Fish River Canyon  
  Fish River Canyon - Namibie  

Les pistes - C12 puis C37 - qui conduisent à Hobas, sont magnifiques mais un peu moins bonne que celles du Kalahari. C’est souvent la première expérience des passages plein de sable, des parties défoncées qui secouent dans tous les sens et des projections de gravillons aux croisements de véhicules.

La Fish River, qui se jette dans l'Orange à 70 km au sud du canyon, a sculpté des gorges stupéfiantes aux dimensions impressionnantes : 160 km de long, 27 km de large et jusqu' à 550 mètres de profondeurs. Ce qui en fait le deuxième plus grand canyon par sa taille après le Grand Canyon américain et le plus important en Afrique.

Le canyon est plutôt à son avantage le matin mais la présence de nuages en cette fin d'après-midi donne une lumière assez intéressante.

 
 

L'installation au camping, très fréquenté, est assez folklorique. La petite épicerie, adjacente au bureau d'admission, est... très petite et pas très achalandée. Un paquet de Rusk, avec sa sympathique grand-mère sur l'emballage, fera  l'affaire.

 
     
  Garub  et  Route vers Lüderitz  
  Garub et Route vers Lüderitz - Namibie  

Réveil sous la pluie, je ne verrai pas le canyon avec le soleil dans le dos... direction le Canyon Road House. Avec ses allures de Route 66 - un peu kitch quand même - c'est le seul point de chute à une dizaine de km pour le breakfast. Le restaurant étant complet, je prends le petit déjeuner au bar, ce qui ne semble pas conventionnel ici.

La route vers Lüderitz suit l’unique voie de chemin de fer du pays et traverse des paysages enchanteurs et des villages dont les cartes ont oublié les noms.

A Garub, une halte s'impose pour observer les Chevaux sauvages du Namib. Leur présence n'est bien entendu pas garantie mais la route est belle...

Ces chevaux sont les descendants de ceux importés d'Europe par les colons allemands en 1908.

 
 

Les conditions particulièrement rudes ont entraîné au cours du siècle des modifications morphologiques et alimentaires. D'abord, une diminution de leur taille, à peine 1,50 m au garrot, et il n'y a aucun cheval de robe grise parmi les 276 équidés du désert. Enfin, tous ont appris à se passer d'eau pendant plusieurs jours.

Leur territoire s'étend sur 40.000 hectares autour du puits du Garub, dont ils restent très dépendants. L'hiver, ils s'abreuvent toutes les 72 heures et l'été toutes les 30 heures.

 
     
  Lüderitz  
  Lüderitz - Namibie  

L’excellente route asphaltée qui conduit à Lüderitz s’enfonce dans les paysages désertiques et merveilleux du Namib et les 100 derniers kilomètres sont tout simplement magnifiques.

Puis, le vent souffle la fraicheur de l'océan et la ville apparait au détour des dernières dunes. Une sensation de bout du monde.

La plus ancienne ville du Sud-ouest Africain, à l'ambiance surréaliste, a été édifiée en plein désert, à la bordure des mines de diamants. Dominant les eaux glacées de l'Atlantique et nichée sur les flancs du désert du Namib la ville a conservé son atmosphère bavaroise du XIXème siècle.

Certaines rues ne sont toujours pas goudronnées.

 
 

Au petit matin, la balade, au milieu des bâtiments et des maisons cossues aux façades pastel comme la Goerke House qui domine la ville au côté de l'église luthérienne, Felsenkirche, prend des allures irréelles.

 
     
  Diaz Point, Lüderitz  
  Diaz Point, Lüderitz - Namibie  

Sur la route en direction de Diaz point, le paysage est lunaire mais toujours lumineux. Le gris et noir des rochers met en relief le bleu de la mer agitée.

Nous voilà sur la presqu'ile où les Portugais avaient accosté en 1488. Une réplique de la croix posée par le navigateur Bartolomeu Dias lors de son retour de voyage du Cap de Bonne Espérance est érigée à la pointe.

La vue est superbe, les vagues de l'océan Atlantique frappent les rochers en laissant leurs traces d'écume, des otaries se regroupent sur les rochers de la côte et un peu plus au large, des dauphins font des demi-cercles en bondissant régulièrement dans les vagues. Quelques Goélands et autres oiseaux pataugent dans le sable mouillé... Des flamants roses arpentent inlassablement la baie, le bec dans la vase  à la recherche de nourriture.

 
 

Au loin le soleil va lentement à la rencontre de l'horizon. Belle récompense pour une belle journée.

 
     
  Kolmanskop, Lüderitz  
  Kolmanskop, Lüderitz - Namibie  

Aux portes de Lüderitz, le célèbre village fantôme de Kolmanskop est impressionnant avec ses maisons coloniales ouvertes aux quatre vents et envahies par le sable.

Autrefois, la ville de Koolmanskop était le centre d’une industrie diamantaire florissante mais en 1956, le dernier habitant a quitté les lieux et le site est resté à l'abandon.

L’ancien hôpital, le casino, le théâtre, le bowling, témoins muets d'un passé somptueux, sont encore intacts, mais les autres bâtiments sont tout ou en partie ensevelis sous le sable.

Pas besoin de réveil matinal pour visiter la ville, le site n'ouvre pas avant 10h. Et si la visite guidée est intéressante elle n'est en rien obligatoire.

 
 

Il est très agréable de se réserver un peu de temps pour déambuler au hasard dans le village à la recherche de sa propre histoire. Au milieu des édifices, le désert reprend ses droits et la balade prend vite des allures de western !

 
     
  Piste D707  et  Château de Duwisib  
  Piste D707 - Namibie  

La plupart des guides de voyages invitent le voyageur qui se rend de Lüderitz vers Sesriem (fonctionne aussi dans l’autre sens !) à prendre la départementale buissonnière 707 : « une pistes réputées comme étant l'une des plus belles du pays, ses paysages magnifiques… ».

Quelquefois la réalité est plus belle que la fiction… Les paysages sont tout simplement époustouflants. Un parcours composé de plaines, collines et montagnes aux couleurs variées. Le ciel, en colère ce jour là, arborait des teintes étonnantes passant du bleu électrique au gris foncé et laissait passer des halos de lumière qui irradiaient des scènes déjà de toute beauté. Les chaînes de montagnes offrent des dégradés de rouge et d'orange et semblent flotter sur une mer d'herbes jaunies par la rudesse de l'hiver austral. Indescriptible !

 
 

En fin de parcours, apparaît une curiosité historique surréaliste dans le désert ! le Château de Duwisib. S'il mérite un petit arrêt ou une nuit à la sympathique ferme adjacente, le temps de reprendre son souffle après une journée bien remplie sur la D707, il ne retiendra sans doute pas le voyageurs pressé.

Le château de Duwisib est un édifice original au milieu d'un paysage semi-désertique. Il fut édifié en 1909 par un allemand aux idées grandioses. Les 50 000 hectares de la ferme étaient envahis par plus de 800 moutons et 350 chevaux. Fin 1912, le Baron fut rappelé par l'Allemagne et périt vraisemblablement lors de la première guerre mondiale. Les chevaux sauvages du Namib descendraient de l'élevage du baron.

Durant l'hiver Austral, les nuits sont particulièrement fraîches dans cette région et la Guest Farm ne dispose pas de chauffage. C'est le seul endroit où j'ai mangé avec la polaire et où, au petit matin la voiture était couverte d'une bonne pellicule de glace ! un homme avertis...

La discussion avec le proprio - Frank Schultz - très sympathique qui se joint volontiers à ses invités pour les repas, est particulièrement intéressante et édifiante sur les conditions de vie et l'isolement des fermes de la région.

 
     
  Parc National du Namib-Naukluft, Sesriem  
  Namib Naukluft, Sesriem - Namibie  

Le Namib, le plus ancien désert du monde, dégage une beauté secrète et un sentiment d’éternité… L’ensemble des dunes géantes, dont certaines atteignent 300 mètres de hauteur, représente un spectacle unique.

Premier site touristique de Namibie, le parc du Namib-Naukluft est également l'un des plus photographiés. La beauté des lumières et des paysages ne laisse aucun voyageur indifférent. Ici, la ligne verte des acacias du lit de la rivière Tsauchab se perd dans une mer de dunes de sable rouge.

Une peinture de dunes évoluant au gré du vent et du soleil... L'ombre gagne progressivement les flancs de chaque dune, modifiant ainsi le tableau qui s'offre sans retenu.

Par endroit des dunes sont étrangement bicolores !

 
 

Tout d'abord il faut récupérer son permis au bureau d'admission où Andreas ne semblent pas très pressés de voir les touristes envahir les dunes. Ensuite il faut passer le poste de sécurité où le contrôle sans être méticuleux est... effectué sans précipitation.

Nous voilà à l'intérieur du parc, sur une belle route goudronnée de 65 km de long au terme de laquelle il reste 5 km, à effectuer uniquement si l'on possède un véhicule 4X4 ou avec les navettes payantes à dispositions, pour atteindre le but ultime : Sossusvlei où 45 mn (quand même !) d'ascension suffiront pour dominer le fameux Dead Vlei, très célèbre pour ses arbres fossiles.

La Dune Elim, la plus proche de l’entrée du parc, et première dune visible, est une étape idéale en fin d’après midi. Et la fameuse dune 45, située au km 45 (son nom n’est donc pas un hasard), est connue pour sa taille imposante et sa courbe affinée. C’est sans aucun doute une des plus gravies du parc au lever ou au coucher du soleil.

 
     
  Canyon de Sesriem  
  Canyon de Sesriem - Namibie  

A une poignée de kilomètres derrière la station service du parc, se cache une faille naturelle dans un paysage grandiose.

En descendant dans la gorge où, à plus de 30 mètres de profondeur poussent de gigantesques acacias, la randonnée peut se poursuivre dans le lit de la Tsauchab avant de regagner Sesriem par la plaine, sous la surveillance des Babouins qui semblent apprécier le site sans doute en raison de la présence d’eau douce.

Sesriem signifie « six courroies » en Afrikaans, en référence aux efforts des Boers qui ont nommé l'endroit, jadis obligés d'attacher six courroies les une aux autres à l'anse d'un sceau pour puiser de l'eau au fond du canyon.

 
     
  Walvis Bay  
  Trois jeunes Himbas à Walvis Bay - Namibie  

La route entre Sesriem et Walvis Bay ne présente que peu d'intérêt, même Solitaire aves ses faux airs de Bagdad Café peine à séduire.

Port de Walvis Bay : trois jeunes Himbas, victimes du tourisme, prennent conscience de leur attrait exotique, refusant d’abandonner leur mode de vie ancestral tout en vendant des bijoux, une bouteille de Fanta et un téléphone portable à la main… elles ne se montrent pas très bonnes commerçantes, ni très souriantes au premier abord. Quelques photos suffiront à briser la glace. Où seront-elles dans 10 ans ?

Sur la route en direction de Swakopmund de nombreux écoliers traversent la route et s'enfoncent dans le désert, les cours sont finis pour aujourd'hui.

 
  Certains devront marcher plusieurs dizaines de minutes en plein soleil et dans le sable pour rentrer chez eux... mais ils sont heureux, ils vont à l'école et ils ont la liberté que n'ont pas toujours connu leurs parents.  
     
  Safari Marin au départ de Walvis Bay  
  Walvis Bay - Namibie  

Un bon coupe vent, un pied marin, et hissez haut...

C’est parti pour un safari marin au départ de Walvis Bay... Le premier port namibien est un « paradis sanctuaire » d'oiseaux de mer : flamands roses, cormorans…

Un couple de Pélicans accompagne le départ, puis des dauphins facétieux (!!!) prennent le sillage et viennent jusqu'à flirter avec le bateau, sans oublier le tableau offert par des milliers d’otaries aux abords d’un banc de sable ! « Don Juan », un habitué, ne rate jamais l’occasion de monter à bord et de charmer les visiteurs en espérant recevoir un ou deux poissons.

Inoubliable.

 
     
  Sandwich Harbour, Parc National du Namib-Naukluff  
  Sandwich Harbour - Namibie  

Débarquement à Pelican Point, et la journée se poursuit en 4x4 vers Sandwich Harbour, un site naturel protégé qui fait partie intégrante du parc national Namib-Naukluft. Superbes dunes couleur ivoire, que la faune locale a choisies comme lieu de reproduction.

Situé à 50 kms au sud de Walvis Bay, Sandwich Harbour était autrefois un port de pêche. Aujourd'hui, entre les hautes dunes du Namib et l'océan, une lagune abrite un point d'eau douce où se concentrent les oiseaux : pélicans blanc, flamants roses, cormorans du Cap, canards...

Son nom lui vient d'un baleinier anglais, le Sandwich, qui opérait dans ce secteur à la fin du XVIIIe siècle.

Arrivée à la lagune, les chauffeurs dressent une table pour un déjeuner faussement improvisé au pied des dunes.

 
 

Nous voilà pris en « sandwich » entre la mer de sable et l’océan Atlantique, les huitres ont la taille d’une main et le champagne Sud-Africain est excellent. Il y a pire endroit pour pique-niquer !

Au retour, notre chauffeur nous montre toute sa maîtrise du véhicule et son sens de l’orientation en évoluant au milieu de cet espace de dunes. Personne à l’horizon, un paysage immaculé ou seules les traces du 4X4 apparaissent. Grandiose !

Descente de dunes à 45°, franchissement d'autres de 80m de haut, glissade en marche arrière, grondement du désert (bruit créé par le frottement du sable chaud). Une dernière série pour « s'éclater », ça bouge bien dans l'habitacle... Un carrousel de montagnes russes à l’échelle de la nature... Impressionnant !

Et pour terminer en beauté une journée déjà bien remplie, un coucher de soleil sur l'océan avec pour seuls compagnons des flamants roses.

 
     
  Swakopmund  
  Swakopmund - Namibie  

Fondée en 1892 par les colons allemands, Swakopmund se situe entre les eaux froides de l'océan Atlantique et les températures torrides du désert du Namib. C'est devenue une station balnéaire appréciée pour son climat tempéré et son atmosphère reposante même si elle semble isolée et autonome comme beaucoup de villes namibiennes.

Les rues sont bordées de palmiers et massifs de fleurs, alignés d'une manière méthodique… bien allemande ! Mais après plusieurs jours dans le désert un havre de fraîcheur au bout du monde, c'est pas de refus... et puis à chaque extrémité de rue, on aperçoit des dunes orangées !

La balade dans la ville est agréable et le soir, au soleil couchant, la jetée Eisenbruccke est un passage obligé.

 
     
  Cape Cross, Skelton Coast  
  Cape Cross - Namibie  

Plus on se dirige vers le nord par la route de sel qui longe l’immensité de l’océan Atlantique, plus le paysage est plat, désolé entrecoupé de quelques inselbergs. La Skelton Coast – côte des Squelettes – est inhospitalière et souvent plongée dans un épais brouillard ou encore, comme c’était le cas ce jour là, sous les rafales d’une tempête de sable. La route offrent des paysages lunaires, sauvages, irréels et grandioses.

C'est à Cape Cross que le navigateur portugais Diego Cao a accosté pour ériger une croix de pierre en 1486. On retrouve sur le site deux répliques de cette croix. Et bien sûr, la célèbre colonie d'otaries.

Ces Otaries à fourrure du Cap sont l'une des trois espèces d'otaries de l'hémisphère austral. La vie, l’accouplement, la naissance, les jeux, les rixes, un réel tableau de vie à ciel ouvert !

 
  La côte de Namibie bénéficie des eaux poissonneuses du Benguela, un courant froid à l’origine d’une profusion de plancton, manne alimentaire pour les poissons et donc pour la faune marine.  
     
  Massif du Brandberg, Damaraland  
  Massif du Brandberg - Namibie  

Après avoir quitté les paysages lunaires de la Skeleton Coast et atteint les hauts plateaux, s’étend la région du Damaraland, où alternent plaines arides et montagnes granitiques. La température monte rapidement et, pour la première fois, dépasse les 35°C.

La « Montagne de Feu » est la plus haute de Namibie avec son sommet « Königstein » culminant à 2 573 mètres d'altitude. Elle doit son nom à l'effet créé par le soleil se couchant sur sa face ouest.

Au cœur du Damaraland, j’explore les environs dans la belle lumière du soir, en rentrant je croise un employé du lodge tenant à bout de bras deux têtes fraichement coupées… ce soir on mangera du springboks !

Sur ces terres communautaires on se sent plus proche de la nature...

 
     
  Route vers Twyfelfontein, Damaraland  
  Route vers Twyfelfontein - Namibie  

Idéalement située au bord de la piste qui relie le Massif du Brandberg à Twyfelfontein, une famille composite à bien compris comment attirer les touristes dans leur échoppe à souvenirs.

Une ferme, un parc à bétail, des vaches qui traversent le paysage, une famille qui s’éloigne sur un attelage de fortune et un troupeau de chèvres qui passe au loin. Tout est réuni pour un arrêt photos au cœur du Damaraland rural ! Mais ici personne ne s’arrête, les touristes passent sans ralentir dans un nuage de poussière trop pressés de rejoindre un lodge trop étroit pour un monde trop grand… alors, quand le 4X4 s'immobilise, les habitants se précipitent croyant que j’ai besoin d’aide. Ils n’ont rien et pourtant ils sont prêts à offrir le peu qu’ils possèdent à un inconnu. Nous avons tant de leçons à recevoir de ces gens si simples mais vrais.

 
 

En m'éloignant, j'entends le rire des enfants qui chahutent dans leur carcasse de voiture. Ici, la bonne humeur est une seconde peau.

 
     
  Twyfelfontein, Montagne Brûlée et Les Tuyaux d'Orgue, Damaraland  
  Twyfelfontein - Namibie  

Le site archéologique de Twyfelfontein, « la fontaine capricieuse », est connu comme l'un des plus remarquables de Namibie. Des pétroglyphes représentants des animaux ont été gravés dans le grès rouge, il y a de cela, près de cinq ou six millions d'années. Leur conservation est absolument remarquable, et la sécheresse de la zone n'y est sans doute pas pour rien.

Quand ailleurs on retrouve des peintures rupestres de mammouths, ici, ce sont des éléphants, lions, girafes, rhinocéros et serpents qui ornent les rochers comme autant de leçons de chasse, ou de décomptes des exploits des premiers bushmen de la régions.

Ce site est un véritable voyage dans le temps, un retour aux sources des premières civilisations d'Afrique Australe.

 
     
  River Drive, Twyfelfontein Lodge, Damaraland  
  River Drive Twyfelfontein - Namibie  

La « River Drive » proposée par le Twyfelfontein Lodge traverse la savane pour emprunter le lit de la rivière Ugab. A bord de l'énorme 4x4 nous nourrissons tous un rêve secret… rencontrer les fameux Éléphants du désert qui vivent le long de rivières asséchées une grande partie de l'année.

Ces remarquables éléphants font preuve d’un comportement moins destructeur que leurs compatriotes pachydermes, ils se distinguent également d’un point de vue morphologique, grand marcheur leurs pieds sont plus évasés.

Oiseau secrétaire, Autruche, Chacal et Oryx seront également de la partie puis arrêt à « Welwitschia Hill » pour le traditionnel verre de champagne devant le soleil qui laisse le ciel en feu en disparaissant derrière l’horizon.

 
 

Ultime récompense d’une journée bien remplie.

 
     
  Piste C43  vers  Opuwo  
  Route vers Opuwo - Namibie  

L'Afrique, enfin !

Après Twyfelfontein, je prends la piste plein nord, une clôture barre la route et le bush environnant, c’est la barrière vétérinaire qui traverse le pays d’est en ouest et marque la rupture définitive entre les exploitations fermières du sud « blanc » et les terres communautaires à l’Africaine du nord.

C’est aussi l’occasion d’un contrôle de police qui me laissera passer sans… contrôle.

Arrêt près d'un petit village Herero. Un groupe d’enfants arrive en courant, deux femmes, en train de crépir une case constituée d’une charpente de branches qu’elles recouvrent d’un mélange de boue et de bouses de vache, se laissent photographier de bonne grâce.

 
 

La piste se dégrade rapidement, je suis maintenant dans le Kaokoland, une région décrite comme une des plus sauvages d’Afrique.

Tiens, trois dromadaires et des rangers qui ont bien du mal à maitriser leur monture. !

Sur cette piste à l’écart des circuits touristiques les rencontres sont chaleureuses et inoubliables. Belles et tristes à la fois tant le dénuement est grand et les conditions de vie précaires et dures. Mais l'accueil est toujours extraordinaire tant les visites sont rares et l'attente importante. Village Herero ou Himba, chaque rencontre est unique.

Puis en bord de piste, la peau nue d’une Himba fraîchement « pommadée » brille au soleil, elle fait du stop pour aller à Opuwo.

 
     
  Opuwo, Kaokoland  
  Opuwo - Namibie  

Capitale administrative du Kaokoland, Opuwo est une ville hétéroclite où cohabitent l'arrivée de la modernité et les vestiges de cultures traditionnelles. Le contraste des femmes Himbas quasiment nues sortant d’un supermarché à la devanture couverte de pub pour une célèbre boisson gazeuse est révélateur.

C'est en effet assez surréaliste de se retrouver dans la file d'attente d'une caisse entre deux Hereros et une Himba.

La ville est un ensemble poussiéreux de maisons en bétons et d'habitations ethniques. En fin d’après midi, il ne faut pas hésiter à se mêler à la population, étonnant mélange où l'ambiance est très différente des autres villes namibienne… tant dans la rue principale que dans les nombreuses échoppes qui la bordent.

Une Afrique loin de l'influence germanique.

 
     
  Route vers Epupa  
  Route vers Epupa - Namibie  

Départ matinal en direction des chutes d’Epupa, le long de la piste, de nombreux villages Herero avec leurs maisons rondes ou cubiques construites en terre et disséminées sur de vaste étendues poussiéreux.

Signe que les temps changent, l'arrivée de l’électricité et des écoles poussent dans le bush. Cependant pour poursuivre dans le secondaire, les jeunes devront se rendre à Windhoek, la capitale. Ainsi confronté à un changement radical de vie, il est rare qu’ils reprennent ensuite leur mode de vie traditionnelle.

Puis une église perdue au milieu du bush semble rappeler que les pasteurs et autres missionnaires ne sont pas arrivés à faire abandonner leurs coutumes aux Himbas. Le Kaokoland est peuplé principalement par les Himbas et les Hereros qui sont en fait de la même ethnie mais les Himba ont refusé la conversion au christianisme et

 
 

continuent à vivre selon leur mode de vie semi-nomade ancestral.

Un peu plus loin, dans une clairière un groupe d’Himbas chante et danse. Une occasion unique ! Le Chef du village acceptera ma présence sans difficulté, sa femme, la doyenne du village, viendra nous rejoindre signe de grande hospitalité. Conscient de la chance qui m'est offerte de vivre un moment d’exception que peu de voyageurs connaîtront, je me fais discret mais je n'en perds pas une miette...

Fête spontané en l’honneur du retour d’un des fils, le fumeur à la casquette, après des études en Angola. Parlant l’anglais, il complétera mes connaissances sur les us et coutumes de son peuple.

La femme du Chef, le traducteur/fumeur et un groupe d'enfants me raccompagneront jusqu'à mon véhicule. Je dois très souvent dire au revoir au cours de mes voyages et c'est souvent un moment chargé d'émotion...

 
     
  Epupa Falls  
  Epupa Falls - Namibie  

À quelques mètres de la frontière avec l’Angola, se cache un trésor. Au milieu de collines désertiques, la rivière Kunene, bordée de baobabs et de palmiers, plonge dans une cataracte formant les Epupa Falls.

Avec un dénivelé de 60 mètres et une largeur de 500 mètres, les chutes d'Epupa constituent, sans aucun doute, un des lieux les plus enchanteurs de Namibie et du continent africain... que l'on vient découvrir de loin. Pour preuve les voyageurs pressés, adeptes de Fly-In Safaris, atterrissent à quelques kilomètres des chutes et sont attendus de pied ferme par les voitures des lodges…

Un sentier longe la rivière Kuene vers l'aval et offre une belle vue panoramique des chutes. Un spectacle grandiose, à apprécier en fin d’après-midi, depuis le haut des collines surplombant les chutes et la vallée.

 
 

On peut s'approcher au plus près des tourbillons et des gargouillis d'écumes, jusqu'a s'enivrer du tumulte de l'eau. Mais attention, le parcours n'est pas balisé ni sécurisé et peut s'avérer dangereux avec ses rochers glissants. On peut bien entendu se balader où l'on veut, à ses risques et périls, et personne ne viendra, ni pour vous l'interdire ni pour vous rattraper... un homme averti...

L’expérience namibienne jusqu’au bout du rêve… c’est ici !

 
     
  Région d'Epupa  
  Habitant dans la région d'Epupa - Namibie  

En remontant le fleuve vers l'aval à la recherche de crocodiles, c'est un tout autre spectacle qui s'offre à moi. Quelques habitations, un bar, un mini township où vivent les employés des lodges et campings.

Même si le cadre est idyllique, les conditions de vie restent précaires...

Quand on sait que tous ces gens travaillent dans les établissements souvent (très) luxueux des environs, malaise !

Entre deux services, bain ou douche à ciel ouvert sous les palmiers, dans les bassins naturels et les retombées d'eau des chutes.

 
     
  Villages Himbas près d'Epupa  
  Région d'Epupa - Namibie  

De nombreux villages Himbas se trouvent dans la région d'Epupa, notamment sur les derniers kilomètres de piste avant les chutes. A peu près tous les lodges et campings de la région proposent la visite d'un village en tour organisé. Ayant eu de belles rencontres les jours précédents, je décide de ne pas prendre part à ces visites.

Un Himba improvisé guide me conduira quand même dans ces villages où il est vrai beaucoup de touristes sont passés avant... Certes moins authentique la visite reste intéressante.

Mais la situation est fragile car le monde moderne frappe à leur porte. Avec tout ce qu’il comporte de tentations, mais aussi de risque de déstabilisation : un projet de construction de barrage hydroélectrique à Epupa, sur le fleuve Kunene, avec pour effet de les priver de leurs terres et d'ensevelir les sépultures.

 
 

Sans compter avec un tourisme qui se développe à grande vitesse, parfois sans respect, et l’alcoolisme qui fait des ravages.

 
     
  Oshakati  
  Oshakati - Namibie  

Traversée du pays Ovambo. Les Ovambo qui pratiquent l’agriculture (petit mil, sorgho, maïs) possèdent aussi du bétail.

L'Ovamboland est la région la plus peuplé de Namibie, située au Nord du Parc National d’Etosha, elle est oubliée des itinéraires touristiques. Ici ce n'est plus le désert du Namib, ce n'est pas la faune mais une certaine Afrique vivante et active que l'on a un peu tendance à oublier.

Quelques heures pour se plonger dans la culture Ovambo c’est court mais suffisant pour boire une bière avec Thaimy dans l’un des nombreux « Bar for Life » qui fleurissent le long de la nationale. Une curiosité pour un public averti, ni blancs, ni touristes ne semblent attendus en ces lieux !

 
  La visite d’un petit musée me permet de m’immerger dans l’histoire Ovambo et de découvrir cet étonnant panier qui sert à pêcher.  
     
  Etosha National Park  
  Etosha National Park - Namibie  

A l’aube, plusieurs centaines de Gnous, Zèbres et Springboks convergent en une file fluide et rectiligne vers un même point d’eau. Hallucinant !

Au lieu dit Salvadora où elle a visiblement ses habitudes, une Lionne repu vient se désaltérer et piquer un petit somme. Non sans avoir jeté au préalable un regard dans ma direction. Je me croyait mieux planqué ! Impressionnant.

Un autre matin, une colonne d'Oryx et d'antilopes variées stoppe, tous les animaux semblent figés, le silence se fait, personne ne vient troubler la savane environnante. Sous un arbre, un Lion s'étire, baille, prend son temps et semble ne se soucier de rien. Le Roi, c'est lui.

 
 

L’originalité d’Etosha c’est la possibilité de profiter du parc de jour comme de nuit pour les résidents des restcamps (camping ou lodge). Les plans d’eau d’Okaukuejo, le plus populaire en raison de l’abondance de la faune, et d’Halali, où le photographe est un peu loin, sont éclairés toute la nuit par deux puissants projecteurs de couleur orangée. Ces endroits sont idéals pour contempler les animaux venant s’abreuver.

Avec ses 114 espèces de mammifères, ses 340 variétés d’oiseaux et ses 16 espèces de reptiles et d’amphibiens, le parc d’Etosha est une des plus grandes réserves animalière d’Afrique. À l’orée du désert salin, il s’étend sur plus de 22 000 km2 de prairies semi-arides où quelques points d’eau voient défiler l’exubérante faune de la savane.

Le cœur du parc est l’Etosha Pan, « place d’eau séchée », une grande cuvette blanche, née de l'évaporation d'un immense lac, propice aux mirages faisant d’Etosha une expérience unique en Afrique.

Cependant à Etosha on ne trouve ni rhinocéros blanc, ni hippopotames, ni buffles, ni crocodiles... Donc pas de Big Five au programme.

Animaux photographiés : bubale, chacal, éléphant, girafe, gnou, impala, grand koudou, lion, mangouste, oiseau divers, oryx, phacochère, rhinocéros, springbok, steenbok et zèbre.

 
     
  Okonjima  
  Okonjima africat fondation - Namibie  

Souhaitant arriver pour prendre part aux activités de l'après midi, je ne ferai pas halte dans la ville d'Otjiwarongo. Okonjima est situé à un cinquantaine de km plus au sud et un fois passé le poste de contrôle il reste très exactement 24 km de piste pour rejoindre le lodge. Cela donne déjà une idée de la superficie du lieu.

Siège de la Fondation AfriCat qui œuvre pour la protection des léopards et guépards, Okonjima est un très bel endroit, qui accueille, sur ses 10 000 hectares des animaux indésirables ailleurs et observés pour contrôler leur réhabilitation au milieu naturel avant d'être réintroduits en milieu sauvage.

La traque aux Guépards de l’après midi permet d’approcher au plus près des animaux qu’il est difficile d’observer dans leur espace naturel.

 
 

Animaux blessés par des fermiers ou orphelins de parents tués, AfriCat leur offre des conditions proches de la vie sauvage et ne garde en captivité que les cas désespérés. Les guépards habitués à l’homme ne pourront être relâchés. En effet, 4 guépards viendront à notre rencontre facilitant d'autant les recherches. Magnifiques animaux, de gros chats au regard très évocateur, chaque pelage est unique notamment les deux traits de chaque côté du museau, ce qui permet de les différencier. Une rencontre rare.

Le lendemain, la journée commence à 6h du matin, par une traque aux Léopards, facilitée par le collier émetteur qu’ils portent. Une femelle qui s'apprête à partir en chasse pour nourrir ses petits sera la première au rendez-vous. De toute beauté, l'animal est vraiment majestueux avec une robe très colorée et des grands yeux clairs. Elle se laissera facilement observer mais nous la laisserons à sa quête de nourriture sans trop la perturber.

Le pépère nous donnera plus de fil à retordre et il faudra toute la ténacité de Joseph, notre guide, et un bon 4X4 pour arriver à le trouver. Mais quel rencontre ! Et quel regard… Impressionnant.

Un bel endroit qui vaut le détour pour l'observation des félins, l'encadrement y est un peu trop rigoureux à mon goût...

 
 
 
 

Le périple s'achève, la Namibie a tenu ses promesses : j'ai des images plein la tête et des photos dans mon boitier ! Des paysages envoûtants et des habitants attachants, je n'arrive plus à repartir tellement c'est fort, une expérience riche et unique. Partir en Namibie, c’est un peu aller aux sources de la vie, au pays du silence et de la lumière, où les paysages semblent dater d’avant la construction du monde.

La Namibie invite les courageux à aller au bout de leur rêve. L’expérience africaine par excellence avec un risque : revenir différent.

 
     
 
     
 
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