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									Bloc-notes 
									: Pérou |  | cliquer sur le « titre étape » 
												ou la « vignette 
												photo » pour accéder à l'album 
												photos correspondant. Bonne 
												visite. |  |  |  
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									Le Pérou existe, je l’ai 
									rencontré, et c’est un géant ! 
									Tout le monde ou presque a 
									entendu parler de la cité du Machu Picchu, 
									des lignes de Nazca, du lac Titicaca et de 
									tant d'autres trésors Incas dont la simple 
									évocation nous renvoie vers nos rêves 
									d'enfants. |  |  
									|  | 
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									Alors quand j’embarque à 
									Paris en direction de Lima, je m’installe en 
									position du dormeur et déjà mes pensées 
									vagabondes sur les hauts plateaux andins, un 
									air de flûte m’accompagne dans un marché 
									indigène… 
									L’escale à Caracas, où les 
									passagers sont agglutinés dans une zone de 
									transit manifestement trop petite et sans 
									réelle information où tout le monde s’agite 
									quand approche l’heure supposée 
									d’embarquement à la recherche d’une 
									hypothétique porte, me laisse quelque peu 
									soucieux sur la suite du voyage avec TACA 
									Airlines… Fausses craintes, le service à bord 
									est impeccable et l’airbus semble en bien 
									meilleur forme que le Boeing d’Air France 
									qui nous a conduit jusqu’au Venezuela. 
									L’arrivée sur Lima de nuit ne 
									m’a pas laissé de souvenir particulier, seul 
									petit détail amusant, après avoir récupéré 
									son bagage, le passage en douane consiste à 
									appuyer sur un bouton qui affiche une 
									lumière… rouge : c’est la fouille, ou 
									verte : la porte s’ouvre… 
									La lumière était verte mais 
									tout le monde est fatigué par plus de 24 
									heures de voyage, alors l’aventure 
									commencera demain… |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
									
									Lima |  |  
									|  |  |  | 
									Une journée pour découvrir 
									Lima avec ses embouteillages monstres qui 
									allongent les temps de parcours de façon 
									aléatoire, c'est court, si en plus une 
									manifestation vient paralyser le centre 
									ville, c'est mission impossible. 
									Nous décidons donc de limiter 
									notre visite au centre ville, au musée 
									d'archéologie - étape indispensable pour la 
									bonne compréhension du séjour - et au 
									quartier de Miraflores où nous résidons. 
									Lima est la principale ville et la capitale 
									du Pérou. Située sur la côte de l'océan 
									Pacifique, elle fut fondée par Francisco 
									Pizarro le 18 janvier 1535. Avec une 
									superficie de 2 665 km2 et une population 
									de plus de 8 500 000 habitants, c'est une des plus 
									grandes villes d'Amérique du Sud mais 
									également une des plus polluées du monde.Une grisaille persistante lui donne un air 
									de nostalgie et une infinie tristesse.
 |  |  
									|  | 
									Des efforts réels de restauration on été 
									menés ces dernières années autour de la 
									plaza de Armas, cœur historique et 
									administratif de Lima. De vieux cafés et clubs, avec 
									vieilles boiseries, élégance guindée et 
									charme des bâtiments coloniaux, essaiment 
									dans cette partie de Lima un autre monde que 
									le soleil du printemps viendra illuminer... 
									Contraste assuré entre le 
									quartier résidentiel de Miraflores où il 
									fait bon vivre avec ses délicieux 
									restaurants donnant sur l´océan... et la 
									ville coloniale parcourue par des vendeurs 
									ambulants indiens et nombre de petits 
									métiers...
									Une cohabitation difficile entre îlots à la 
									richesse tapageuse et bidonvilles sans eau 
									ni électricité.   |  |  
									|  |  |  |  
									|  | 
									
									
									Musée  Archéologique,  
									Lima |  |  
									|  |  |  | 
									Le musée archéologique de Lima possède 
									d'extraordinaires collections de céramique, 
									tissus, pièces d'orfèvreries, des 
									différentes cultures préhispaniques.C’est une vision de toutes les cultures qui 
									se sont succédées dans les différentes 
									régions du Pérou et qui englobe plus de 6000 
									ans de civilisation.
 
									Le musée est situé 
									dans une charmante demeure coloniale, 
									ancienne résidence de San Martin et de Bolivar, les 
									deux « libertador » de l'Amérique latine du 
									joug espagnol pendant les guerres 
									d'indépendances au début du 19ème siècle.
									
									 |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Îles  Ballestas |  |  
									|  |  |  | 
									Départ matinal, (4h30 c'est 
									carrément tôt, non ?), pour éviter les 
									embouteillages et tenir le planning d'une 
									journée qui sera riche en émotions. 
									Premiers kilomètres sur la route 
									panaméricaine où la conduite est un peu 
									aventureuse et premier péage. 
									A Pacaras les 
									vendeurs de casquettes et autres chapeaux 
									nous assaillent pour nous vendre cet 
									ustensile quasi indispensable pour se 
									protéger des déjections des nombreux 
									oiseaux. 
									A peine le port de Paracas, lieu 
									d'embarquement, quitté sous bonne escorte de 
									Pélicans, la vue du Candelabro constitue le 
									premier moment fort de cette visite. Un 
									immense Candélabre de 183 m de haut sur 60 m 
									de large est gravé dans la roche. |  |  
									|  | 
									Ce géoglyphe est attribué à 
									la civilisation Paracas et n'est visible que 
									de la mer. A ce 
									jour, on ne connait toujours pas son utilité 
									ni sa signification. 
									L'arrivée sur les 
									îles Ballestas, souvent appelées les 
									Galápagos 
									péruviennes, est spectaculaire. Des 
									escadrilles d'oiseaux accompagnent le bateau 
									durant tout le trajet. Il est vrai qu'elles 
									abritent plus de 160 espèces d'oiseaux 
									marins. 
									C'est une zone côtière d'une 
									richesse incroyable grâce à la rencontre de 
									deux courants marins, « El Nino » (les eaux 
									chaudes du Nord), et « Humboldt » (les eaux 
									froides du Sud), permettant la prolifération 
									du plancton et du phytoplancton, base de la 
									chaine alimentaire. 
									Avec de nombreux îlots aux 
									formations rocheuses uniques le paysage est 
									magnifique. 
									Le guano constitue un engrais très riche, 
									exploité à partir du 19ème siècle, il 
									représentait une des principales richesses 
									du Pérou. Les installations centenaires sont 
									encore présentes. De nos jours, il est 
									seulement récolté tous les 10 ans et les 
									oiseaux peuvent nicher en paix et s'adonner 
									à leur occupation favorite : observer le 
									ballet des bateaux de touristes... 
									La plus grande plage de l'île principale est 
									le lieu privilégié des lions de mer pour la 
									reproduction et l'élevage des petits.
									Le bruit qu'ils font est impressionnant. 
									Une importante colonie d'otaries a également 
									trouvé refuge ici. Ce 
									n'est pas encore les Galápagos, juste 
									un avant goût. 
									Parmi les oiseaux faciles à 
									observer, l'imposant Pélican thage qui vit sur la côte ouest de 
									l'Amérique du Sud, du Pérou au nord du 
									Chili. 
									Il pêche les 
									anchois en plongeant comme 
									le pélican brun. 
									Des Fous variés ont également trouvé un 
									habitat de choix sur ces rochers. Comme son 
									cousin, le Fou de Bassan, cette oiseau de mer 
									est réputé pour ses plongeons 
									spectaculaires, tête première. 
									Sur les rochers battus par les vagues, les 
									Sternes Incas cherchent leurs nourriture.
									De nombreuses espèces de cormorans sont 
									présentes comme le cormoran Vigua et le 
									cormoran de Bougainville. 
									Mais la star des lieux est le 
									Manchot de 
									Humboldt, l'une des 2 espèces de manchots à 
									vivre en zone tropicale. 
									Egalement à noter la présence 
									en nombre d'Huîtriers d'Amérique. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Lignes  de  
									Nazca |  |  
									|  |  |  | 
									Nous arrivons à Nazca pour 
									effectuer un survol des célèbres géoglyphes. 
									Du sol, rien ne laisse présager ce qui nous 
									attend, seulement une plaine aride et un 
									petit oasis pour touristes en attente de 
									décollage. 
									Le site du ministère des 
									affaires étrangères n'est pas très rassurant 
									sur les conditions de sécurité des vols mais 
									l'intérêt de la visite reste somme toute 
									limitée sans cette activité, alors...  
									Fernando, mon guide, réussi à 
									me trouver une place en solo dans un petit 
									coucou, malgré mon invitation, il ne 
									viendra pas ! bizarre... Un petit avion me fait survoler pendant une 
									demi-heure ces étranges lignes. Vue du ciel, 
									la magie du site apparaît. La taille de la 
									route qui longe le site donne une idée de la 
									démesure des tracés. |  |  
									|  | 
									Le pilote, genre « Pappy Boyington », 
									prenant sa mission très au sérieux, penche 
									l'appareil au maximum et tourne sans relâche 
									au-dessus de chaque dessin, ce qui me permet de très bien voir ces messages 
									mystérieux, mais il vaut mieux avoir 
									l'estomac bien accroché... 
									Ces figures 
									zoomorphes - araignée, singe, main, chien, 
									oiseau, baleine, condor, colibri, 
									astronaute... - tracées dans la pampa ne 
									trouvent pas de réelles explications 
									scientifiques. La plupart ne sont visibles 
									que du ciel compte tenu de leur taille. 
									Ce site est une énigme de 
									notre planète. Plusieurs théories 
									s'affrontent... il s'agirait pour les uns 
									d'un calendrier solaire, pour d'autres que 
									tous ces tracés s'intègreraient dans un rituel 
									du culte de l'eau et les plus inventifs 
									pensent que les extraterrestres seraient 
									derrière tout ça... 
									Le mystère sur toute la ligne 
									! |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Route  
									Panaméricaine |  |  
									|  |  |  | 
									La route Panaméricaine propose des scènes 
									surprenantes et des paysages déroutants, 
									extraordinaires et grandioses. 
									Je ne sais pas si c'est l'abus de Pisco Sour 
									- cocktail emblématique du Pérou, élaboré à 
									partir du Pisco la boisson traditionnelle - 
									mais même les rochers prennent des airs de 
									profil Inca ! Conçue en 1923 pour être une 
									route unique qui relie les Amériques, la 
									panaméricaine est un raccord d'autoroutes 
									construites par les pays participants. 
									Ici la pluie est un phénomène 
									quasi inconnu, c'est le désert. La longue 
									route nord-sud longe le continent au milieu 
									des dunes de sable, un long désert aride, 
									avec rien que du sable et quelques 
									pierres... on y pratique d'ailleurs le surf 
									des dunes. Et quand même la mer au loin. |  |  
									|  | 
									La route traverse des paysages étonnants, 
									tantôt le long du Pacifique, tantôt 
									s'enfonçant dans les terres, tantôt 
									lunaires, laissant penser que la route file 
									dans un gigantesque tableau impressionniste, 
									avec une palette de couleurs tendres variant 
									à l'infini, à chaque virage, à chaque 
									changement de lumière. 
									Il n'y a que le 
									désert des deux cotés, un désert de 
									solitude, de sable et de pierres.
									Et au milieu quelques âmes qui essaient de 
									s'accrocher au vide... On s'arrête dans un 
									village de pêcheurs. Ici, bien entendu, pas de pêche 
									industrielle, mais un travail artisanal qui 
									occupe toute la famille sous le regard 
									intéressé des pélicans thage. 
									Et toujours au milieu de nulle part, 
									quelques habitations de rien qui 
									s'accrochent à pas grand chose... qui a dit 
									que la misère est moins triste au soleil ? La route est bordée de petites 
									maisons en briques de terre : demeures d'une population de tout petits pêcheurs ou 
									paysans. Un peu plus loin, dans un bourg, 
									une pub pour l'Inca Cola sur l'enseigne d'un 
									restaurant fait référence à une boisson 
									pétillante jaune fluo au gout de chewing gum...
									trouvaille de Coca Cola pour le marché 
									Péruvien... il n'y a pas de petit profit ! La route qui va vers 
									Arequipa, longe 
									encore le Pacifique dans ces paysages 
									merveilleux. Le voyage est long mais 
									fascinant.
									On s'arrête de temps en temps... pour 
									acheter des olives, marcher dans l'écume du 
									Pacifique, se mesurer aux cactus géants, 
									prendre un café ou déjeuner. 
									Puis l'étroit ruban de route serpente entre 
									les collines de pierrailles et de sable. Les centaines de kilomètre de plage ne sont 
									guère occupées que par des chercheurs de 
									crustacés ou des colonies d'oiseaux.
									A cet endroit, le pacifique est traversé par 
									un courant froid et ne permet pas vraiment 
									la baignade. 
									Puis au fond d'une vallée, la 
									route débouche au cœur d'une oasis de 
									verdure, à cet endroit la terre est plus fertile, 
									il y a de l'eau.
									On y voit de la culture céréalière. Il y a 
									aussi pas mal d'élevage de vaches et 
									moutons. 
									Avant d'attaquer la montée 
									vers Arequipa, au milieu de nulle part, une énorme pub Coca 
									Cola vient rappeler que le Pérou est un 
									marché à conquérir. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Arequipa |  |  
									|  |  |  | 
									Construite à 2335 m d'altitude au pied d'un 
									gigantesque volcan éteint, le Misti, et sur 
									le trajet de la route panaméricaine, cette 
									ville de 619 000 habitants bénéficie d'une 
									situation remarquable. 
									Une grande partie de 
									la ville est construite en pierre de lave 
									blanche, ce qui lui donne un charme fou et 
									lui vaut le surnom de ville blanche. 
									Unique au monde le Monastère 
									de Santa Catalina, est une « ville dans la 
									ville » comme disent les guides. Ce 
									magnifique monastère fut fondé en 1580 et 
									jusqu'en 1970, il demeura isolé du monde 
									extérieur. Il occupe un terrain de plus de 
									20 000 mètres carrés, entouré de hauts murs 
									larges, et forme une véritable citadelle 
									ceinturée par de hautes murailles !
									
									 |  |  
									|  | 
									Avec ses maisons, sa chapelle, ses ruelles 
									et une petite place qui toutes portent le 
									nom d'une ville espagnole et ont gardé leur 
									caractère ancien.
									A un moment, il fut habité par presque deux 
									cent religieuses cloîtrées et c'était le 
									monastère le plus prestigieux du pays.
									Une architecture colorée d'ocre rouge où se 
									mêlent du blanc, des tons d'ocre jaune et 
									des bleus doux et profonds. 
									Arequipa représente le principal centre de 
									négoce de produits alimentaires dans la 
									région méridionale du Pérou, elle bénéficie 
									de sa localisation au sein d'une importante 
									zone de production de blé, de coton, de riz 
									et est un important centre de traitement de 
									la laine d'alpaga. 
									C'est à partir de cette 
									région que l'on commence à croiser les 
									animaux emblématiques du Pérou : le lama, 
									l'alpaga et la vigogne. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Altiplano |  |  
									|  |  |  | 
									Le volcan Misti, au sommet éternellement 
									blanc, culmine à 5820 mètres. Arequipa 
									vénère le Misti comme au Japon on vénère le 
									Fuji Yama. 
									Parallèles à la côte Pacifique et 
									d'altitudes très différentes le Pérou 
									comportent trois chaînes montagneuses : les 
									sierras occidentale, centrale et orientale.La pampa de Cañahuas, à 4100 m d'altitude 
									rappelle qu'on passe sans transition du 
									niveau de la mer aux plateaux andins, de la 
									chaleur humide au froid sec et vif. Et les 
									troupeaux d'alpagas sont de plus en plus 
									importants.
 
									Nous traversons des régions 
									aussi authentiques que pauvres. De plus les 
									séismes viennent détruire régulièrement les 
									frêles habitations et ajoute au caractère 
									miséreux des scènes de rues. |  |  
									|  | 
									On ne résiste pas au plaisir 
									très touristique d'immortaliser son passage 
									à l'altitude record de 4528 m qu'atteint la 
									route qui traverse l'altiplano. On regarde 
									passer les trains et paître les troupeaux de 
									lamas et d'alpagas sur les hauts plateaux 
									andins. On essaie de communiquer avec leurs 
									gardiens mais notre quechua n'est pas très 
									bon... On s'attarde dans les marchés 
									indiens, généralement installés sur des 
									points de passages stratégiques,  plus 
									ou moins authentiques mais où les gens sont 
									toujours d'une extrême gentillesse. 
									L'artisanat remplace peu à peu les produits 
									traditionnels et les objets désormais 
									destinés aux touristes ont perdu leur 
									caractère symbolique. 
									Les marchés regorgent 
									de pulls en alpaga, de carpettes en laine de 
									lama, de ponchos, de petits sacs en laine 
									appelés chuspas dans lesquels les Indiens 
									transportent les feuilles de coca à mâcher. 
									Parfois les vêtements indiens sont un 
									mélange d'authentiques costumes d'origine 
									inca et de ceux qui furent introduits par 
									les Espagnols. La Manta, cape carrée dans 
									laquelle repose l'enfant attaché dans le dos 
									de sa mère, est d'origine très ancienne. 
									Nouée sur la poitrine, elle est fixée par 
									une épingle d'argent. 
									Les marchés indiens sont souvent 
									pittoresques et toujours très colorés et il 
									n'est pas rare, dans les régions les plus 
									reculées, d'y pratiquer encore le troc. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Sillustani, Puno |  |  
									|  |  |  | 
									Sillustani est un site archéologique 
									pré-Inca, situé sur les rives du lac Umayo, 
									près de Puno. Des ruines d'anciennes tombes 
									funéraires - chullpa -, assemblées à la 
									perfection avec d'imposants blocs de pierre, 
									bâties par le peuple Colla. Elles conservent 
									les restes de plusieurs individus, 
									certainement regroupés en famille et 
									accompagnés d'offrandes. 
									La plus haute 
									tour dite du Lagarto (Lézard), mesure 12 m 
									de haut et 4,80 m de diamètre.
									Aucune n'est intacte car toutes ont été 
									victimes des pilleurs de tombes.
									C'est un des sites les plus énigmatiques de 
									la civilisation des Aymaras. 
									De plus, le paysage est superbe avec une 
									jolie lagune et le silence du repos 
									éternel... |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Fermes  traditionnelles  près  
									de  Puno |  |  
									|  |  |  | 
									A 4000m d'altitude, dans la région de 
									Puno, 
									près du Lac Titicaca, de nombreuses maisons 
									traditionnelles en pierre, compartimentées 
									en aires ouvertes et avec au dessus de 
									l'entrée les « toritos de Pucára », symbole 
									de robustesse, accueillent volontiers les 
									visiteurs.  
									Les paysans montrent et expliquent leur 
									vie au quotidien... comment ils travaillent 
									la terre, comment il prépare sur des 
									installations rudimentaires leur nourriture 
									qu'ils font également gouter. Mais 
									attention, bien que 
									succulente, la cuisine péruvienne peut avoir 
									des effets secondaires... dévastateurs !Dans la cour, l'inévitable élevage de 
									cochons d'Inde. Un met traditionnel très 
									prisé au Pérou.
 |  |  
									|  | 
									Dans ces toutes petites maisons en pierre 
									vivent les familles d'indiens Quechua, dans 
									des conditions ancestrales : pas de 
									chauffage (peu de bois dans la région), pas 
									d'électricité ni d'eau courante. 
									Entre 
									3900 et 4300 mètres, au milieu de vallées à 
									l'herbe jaunie par le gel, les limites des 
									parcelles forment des dessins sur la 
									montagne. C'est une région d'élevage avec 
									les petites maisons en terre et leurs enclos 
									pour les alpagas, moutons ou vaches.
									Mais les troupeaux sont déjà dans la nature 
									avec leurs petits gardiens. C'est 
									l'altiplano péruvien dans toute sa 
									splendeur. 
									Les femmes portent le costume 
									traditionnel : plusieurs jupes amples superposées, la 
									couverture aux couleurs chatoyantes qui sert 
									de fourre-tout nouée sur le dos et le 
									chapeau melon.
									Un vrai festival de couleurs. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Lac  
									Titicaca, Puno |  |  
									|  |  |  | 
									Cerné de montagnes enneigées et de prairies 
									verdoyantes ou paissent lamas et alpagas le 
									Lac Titicaca apparaît. 
									Superbe ! D'une superficie de 8559 km2 et 
									situé à 3810 mètres d'altitude c'est le plus 
									haut lac navigable du monde et une immense 
									mer intérieure aux eaux froides et 
									légèrement salées mais ça, tout le monde le 
									sait. 
									Le Titicaca signifie « puma de 
									pierre » en Aymara - et se dit titijaya - du 
									fait de sa vague forme féline. Il fut sacré 
									pour les Incas et il le reste d'une certaine 
									manière pour les indiens qui y naviguent. 
									Les Quechuas, après avoir vaincu les Aymaras 
									au XIIIème siècle ont choisi de conserver ce 
									nom, mais ils l'ont simplement traduit dans 
									leur langue puis les Espagnols l'ont 
									transformé en « Titicaca », un nom sans 
									aucune signification dans la langue 
									castillane. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Les  Îles  Uros,  
									Lac Titicaca |  |  
									|  |  |  | 
									C'est la déception ce matin, 
									il pleut des cordes, et c'est notre seule 
									journée pour découvrir le lac. 
									Une relative accalmie nous 
									permet de partir en bateau sur le « plus haut lac 
									navigable du monde » vers les îles flottantes des « derniers 
									indiens Uros ». Ces îles sont faites de roseaux 
									et ancrées au fond du lac. Et même si le sol 
									est mou... les touristes y sont attendus de 
									pied ferme. 
									Les indiens Uros ont été chassés 
									des terres péruviennes et sont venus se 
									réfugier sur le lac Titicaca où ils ont 
									construit ces îles flottantes. Leurs 
									demeures sont aussi belles que rustiques. 
									Leurs embarcations sont également fabriquées 
									en roseau. Leur forme caractéristique 
									confirme que tout lac a son monstre et le 
									Titicaca n'y fait pas exception ! |  |  
									|  | 
									Le sol 
									est constitué d'épaisses couches de roseaux, 
									empilées les unes sur les autres. Chaque 
									année, les Uros 
									rajoutent des roseaux sur le sol, afin de 
									constituer une nouvelle couche, et ainsi, 
									leurs petits îlots peuvent durer une dizaine 
									d'années. Les îles sont minuscules et on 
									trouve une petite dizaine de cabanes en 
									roseaux sur chacune. Au milieu de l'île le 
									sol est si stable et si résistant que l'on 
									se croirait sur la terre ferme. Mais 
									lorsqu'on marche sur les bords, c'est autre 
									chose. La couche de roseaux est beaucoup 
									moins épaisse, de sorte que le sol est très 
									mouvant. Et il faut faire attention où l'on pose ses 
									pieds. A cette altitude, le lac est très 
									froid et faire trempette dans ses eaux 
									sombres ne serait pas raisonnable. 
									Les Uros 
									vivent chichement de la pêche et de la 
									culture de la pomme de terre sur terreau, et 
									bien-sûr de l'argent des touristes en 
									échange des produits artisanaux. En 
									contrepartie, ils acceptent qu'on vienne les 
									observer comme dans un zoo... Bien 
									qu'équipées de façon élémentaire les maisons 
									disposent d'électricité produite par des 
									panneaux solaires et il n'est pas rare de 
									voir une télé à l'intérieure d'une 
									habitation. Belle visite tout de même malgré 
									la pluie. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Route  de  
									Puno  à  Cusco |  |  
									|  |  |  | 
									Traversée des hauts plateaux andins jusqu'au 
									point culminant du col de La Raya, situé à 4 
									312 m. 
									Le paysage de la puna avec ses 
									montagnes proches et lointaines, ses 
									villages minuscules, ses cochons d'Inde, ses 
									troupeaux... 
									On est ici au cœur du cœur des hauts 
									plateaux.
									Du haut de son église un Jésus domine la 
									vallée sans doute pour mieux apprécier les contrastes 
									du blanc des cimes, de la misère des villes 
									desservies par l'unique ligne de chemin de 
									fer et du vert tendre des collines... 
									Tout le long du trajet il est parfois 
									difficile d'ignorer les (très) nombreux 
									vendeurs venus ici rien que pour nous... et 
									rentrer en communion avec une nature superbe 
									et généreuse et éviter les clichés (très) 
									touristiques. |  |  
									|  | 
									Le costume traditionnel 
									des femmes de la région est composé d'une 
									jupe noire brodée de motifs colorés, de 
									mantas de couleurs vives et d'un petit 
									chapeau de feutre surmonté d'une sorte de 
									napperon à franges. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Cusco |  |  
									|  |  |  | 
									Cusco ou Cuzco, « le nombril » en indien quechua, 
									fondée par Manco Cápac est bien la capitale 
									des Incas. 
									Elle offre la beauté de son site, 
									l'histoire, le folklore, l'artisanat. Ici, 
									les églises, les palais, les rues bordées de 
									maisons à balcons de bois, les places 
									encadrées d'arcades rappellent l'Andalousie. 
									Au détour d'une rue, de grosses pierres 
									taillées et polies, un lama chargé, une 
									indienne en jupe à volants et chapeau melon 
									ou haut de forme... ici, rien  ne surprend 
									vraiment. 
									Brusquement tirée de l'oubli par la 
									découverte de Machu Picchu en 1911, la ville 
									moderne c'est construite sur les vestiges de 
									l'ancienne cité inca et est 
									aujourd'hui une véritable capitale 
									touristique. 
									La caractéristique la plus 
									frappante de Cusco est son architecture. |  |  
									|  | 
									D'énormes murs aux pierres 
									parfaitement ajustées (du beau boulot !) 
									sans aucun mortier témoignent du génie 
									artistique et technique de ce peuple. C'est 
									un exemple typique de la fusion entre les 
									cultures inca et espagnol. La ville présente une parfaite réussite 
									de ce métissage culturel et artistique qui 
									fait d'elle l'une des plus belles cités 
									d'Amérique latine. 
									Arpenter les ruelles étroites de Cusco est 
									un réel plaisir. La balade commence souvent 
									Plaza de Armas, où se mélange des 
									architectures inca et coloniale, avec la catedral et l'Iglesia de la Campania, puis 
									s'étalent sous les arcades des vendeurs, 
									restaurants et artisans.
									Sans oublier la gentillesse des habitants 
									qui n'a d'égale que leur simplicité. 
									Le charmant quartier de San Blas, que 
									l'on atteint par un dédale de ruelles 
									pentues bordées de maisons blanches très 
									anciennes aux volets et portes bleus, est 
									considéré comme celui des artistes, on y 
									trouve les ateliers d'artisans naïfs et la 
									plus vieille église de Cusco, (1536), qui se 
									trouve à l'angle de la place. 
									Caille San Augustin, une belle villa avec 
									sa fontaine de pierre taillée et son 
									exposition d'œuvres contemporaines 
									environnées d'un remarquable mur inca.
									Ici aussi le « torito de Pucára » veille ! 
									Un peu plus loin, le couvent de 
									Santo Domingo 
									qui a 
									été édifié au-dessus du Qorikancha, quartier 
									de l'or en quechua, dont le temple du Soleil 
									occupait, dans la configuration féline de la 
									ville, le sexe. Le mur de pierres noires 
									polies, assemblées si étroitement qu'elles 
									paraissent ne former qu'un seul bloc, est 
									considéré comme le plus parfait de l'art 
									inca. 
									Le soir, la ville déborde d'animation, de 
									lumière et de musique. Peu de pays 
									d'Amérique du Sud peuvent s'enorgueillir 
									d'une telle variété de musiques. Qui ne 
									connaît pas la très caractéristique musique 
									andine, d'influence précolombienne, jouée 
									sur les instruments traditionnels tels que 
									la quena, le siku (flûte de pan), le 
									tambour... |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Saqsaywamán |  |  
									|  |  |  | 
									A 3km au nord de Cusco se dressent les 
									imposants vestiges de la forteresse de Saqsaywamán, témoin du génie constructeur 
									des Incas. 
									Le site qui jadis protégeait la 
									ville de Cusco, est impressionnant. Les 
									murailles s'étagent sur trois niveaux. Elles 
									représentent les trois mondes - d'en haut, 
									des hommes et d'en bas - et épousent la 
									forme d'un immense zigzag. Edifiées à l'aide 
									de blocs mégalithiques aux angles multiples 
									et aux arrondis suaves. 
									Certains pèsent 
									plusieurs dizaines de tonnes et sont si bien 
									ajustés (sans ciment) qu'il est impossible 
									de glisser quoi que ce soit entre deux 
									pierres (on dit qu'il est impossible d'y 
									glisser une lame de rasoir). Du beau boulot 
									! |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Vallée  Sacrée |  |  
									|  |  |  | 
									A une trentaine de kilomètres de 
									Cuzco, 
									commence « el Valle Sagrado », la vallée 
									mythique tracée par le Rio Urubamba. 
									Entre 
									les hauts sommets, la plaine déploie une 
									harmonie de tons et transparences allant du 
									rouge de l'argile, avec lequel on fait les 
									briques d'adobe, aux verts des prairies et 
									cultures. 
									El Valle Sagrado traverse de 
									nombreux villages dont les noms sont souvent 
									emblématiques du Pérou : Pisac, Urubamba,
									Ollantaytambo ou le Machu Picchu. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Salines  de  Maras |  |  
									|  |  |  | 
									Tout d'abord, du haut du 
									plateau la vue sur les basins posés à 
									flanc de montagne et délimitées par des 
									petits murets est saisissante et superbe puis la route 
									(!!!) qui descend au fond de la vallée est 
									plutôt costaude et impressionnante. 
									Des centaines de puits, accrochés à la 
									montagne, servent depuis l'époque inca à 
									l'extraction du sel. 
									Une source d'eau chaude, chargée en sel, 
									située au sommet de la vallée se déverse via 
									un petit ruisseau dans des piscines. 
									Après évaporation, le sel est récolté et 
									traité puis vendu sur les marchés par les 
									habitants du village qui en font 
									l'exploitation. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Ollantaytambo |  |  
									|  |  |  | 
									Ollantaytambo est un charmant village Indien 
									et c'est une occasion unique de voir comment 
									était organisée une cité Inca, car les 
									maisons modernes se sont insérées dans l'ancien 
									tissu urbain sans en modifier le 
									tracé. 
									Les édifices ont conservé les bases 
									en pierres de l'empire. 
									Le site est une impressionnante forteresse 
									préhispanique qui domine la vallée de ses 
									terrasses,
									chacune haute de près de deux mètres, 
									accrochées sur une montagne au-dessus du 
									village. 
									Un long escalier de pierres particulièrement 
									raide permet d'en atteindre le sommet
									duquel on peut admirer toute la ville d'Ollantaytambo 
									et la vallée environnante. |  |  
									|  | 
									La forteresse servit de refuge à Manco 
									Inka au début du XVIème siècle quand il fut 
									poursuivi par le conquistador espagnol 
									Pizarro. L'Inca, en inondant la plaine grâce 
									à un système de canalisations spécialement 
									prévu pour cela, réussit à se débarrasser 
									des envahisseurs. Mais ceux-ci revinrent en 
									nombre, ce qui contraignit Manco Inka à 
									abandonner Ollantaytambo. 
									Le plus impressionnant est de voir ces 
									énormes blocs de plusieurs dizaines de 
									tonnes parfaitement imbriqués les uns dans 
									les autres. Même la mousse n'arrive pas à 
									s'introduire entre les pierres. 
									Pour édifier 
									la forteresse, les Incas se sont servis de 
									la roche dans la vallée, en contrebas de la 
									montagne, et grâce à des milliers 
									d'ouvriers-esclaves indiens, les pierres 
									furent déposées dans le fleuve Urubamba. Ce 
									dernier fut ensuite détourné pour acheminer 
									les pierres au pied de la montagne. 
									Mais 
									l'histoire ne dit pas comment les Incas s'y 
									sont pris pour monter les pierres jusqu'au 
									sommet de la forteresse. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Marché  de  
									Pisac |  |  
									|  |  |  | 
									Pisac est un pittoresque village, aux 
									couleurs métisses et coloniales, célèbre avant tout pour son authentique 
									foire dominicale indigène très coloré où 
									l'on pratique encore le troc. Mais, affluence 
									touristique oblige, le marché à lieu tout 
									les jours et perd peu à peu de son âme et bien sur le troc tant à disparaître au 
									profit d'un mercantilisme très adapté aux 
									touristes ! 
									Fernando m'entraîne à 
									l'arrière de la plaza découvrir l'imposant four à pain où le 
									sympathique boulanger prépare les 
									succulentes empanadas au fromage et aux 
									oignons et un petit pán farci au cochon 
									d'Inde... tout chauds... ça tombe bien j'ai 
									un petit creux... je ne sais que choisir... que du bonheur ! 
									Puis je me balade seul au 
									hasard des allées étroites, des étals 
									surchargés et des rencontres incertaines.  |  |  
									|  | 
									Au premier contact, je 
									regrettai de ne pas avoir commencé la 
									journée par Pisac, mais 
									finalement en fin d'après midi, quand les 
									cars de touristes ont déserté les lieux, 
									quand les marchands ont écoulé leur stock et 
									rempli leur bourse, quand les sollicitations 
									sont moins nombreuses et les contacts plus 
									authentiques et sincères, il 
									est très agréable de déambuler dans ce 
									marché très savoureux. 
									Pisac reste un superbe 
									village avec ses rues pavées de galets et sa plaza de Armas qu'ombrage un impressionnant 
									pisonay, arbre barbu, dont il n'existe 
									qu'une cinquantaine d'exemplaires dans toute 
									la vallée. |  |  
									|  |  |  |  
									|  | Machu  Picchu |  |  
									|  |  |  | 
									Départ quelques heures avant 
									l'aube d'Urubamba vers Ollanta pour attraper 
									le premier train (pas de route pour aller à 
									Aguas Calientes) afin d'arriver au Machu 
									Picchu avant tout le monde. 
									D'après Fernando, mon guide, le train 
									qui longe la vallée sacrée de l'Urubamba, 
									traverse des paysages de toutes beautés 
									alternant vallées tropicales et canyons 
									encaissés. Mais de nuit, la vision est moins 
									lyrique et au retour la pluie tombera à 
									sceaux, alors... je le crois sur parole 
									! 
									Terminus, tout le monde 
									descend ! A la gare d'Aguas Calientes nous 
									nous dépêchons d'attraper une des premières 
									navettes qui assurent la liaison avec la 
									cité perdue. Nous y voilà, le site ouvre, 
									nous nous acquittons du droit d'entrée, la 
									brume s'estompe, je prends un peu de 
									hauteur, je regarde en contre bas : c'est 
									magique ! |  |  
									|  | 
									Le 24 juillet 1911, le citoyen américain 
									Hiram Bingham, guidé par deux bergers, foule 
									l'herbe sacrée qui a avalé les 
									constructions. Il est le premier Occidental 
									à y accéder. L'ancienne cité inca est 
									invisible depuis la vallée, les 
									conquistadores espagnols n'ont d'ailleurs 
									jamais trouvé le dernier refuge des Vierges 
									du soleil et de l'Inca Manco Cápac. 
									La brume est une véritable 
									chance, elle ajoute de la magie à la beauté 
									naturelle du site. On est alors saisi par le 
									délicat mélange de la beauté sauvage de la 
									nature et la savante maîtrise de l'homme. Le 
									Machu Picchu ne dégage jamais mieux sa 
									charge émotionnelle que lorsque les nuages 
									se déchiquettent aux dents des montagnes 
									environnantes. 
									La ville du Machu Picchu compte près de deux 
									cent constructions qui peuvent être divisées 
									en deux zones distinctes. Dans la partie 
									religieuse se trouvent les résidences du 
									Clergé et des temples, et à droite de 
									l'imposante et verdoyante place centrale qui 
									sépare la ville en deux, se trouve la 
									majeure partie de la cité, composée des 
									quartiers militaires et résidentiels à 
									l'architecture moins élaborée. 
									La 
									dimension, l'état de conservation et la 
									localisation des ruines font du Machu Picchu 
									le site préhispanique le plus spectaculaire 
									d'Amérique Latine. Mais de nombreuses 
									énigmes restent à résoudre. La cité comprend 
									de nombreuses terrasses où devaient 
									certainement s'étaler autrefois des 
									cultures, mais celles-ci sont en nombre bien 
									trop grand en comparaison de la population 
									de la ville estimée à l'époque à un peu 
									moins de mille cinq cent personnes ! 
									Le calme de la cité, construite à 2900 m 
									d'altitude entre les cimes du Huayna Picchu, 
									« sommet jeune », et du Machu Picchu, « 
									vieux sommet », au milieu d'une végétation 
									tropicale généreuse, n'est troublée que par 
									le murmure des deux fleuves dans la vallée 
									et les ruminations des locataires des lieux 
									: des couples de lamas et d'alpagas dodus. 
									Bien sûr, la visite n'est complète qu'après 
									l'excursion au Wayna Picchu, célèbre pic 
									noir et merveilleux poste d'observation sur 
									les ruines et la vallée où coulent les eaux 
									limpides et glacées du Rio Urubamba... le 
									plus grand fleuve du monde ! Ce n'est autre 
									que le début de l'Amazone.   
									Un superbe oiseau arpente 
									tranquillement une terrasse, juste devant 
									moi, le Caracara montagnard 
									et puis l'étonnant Vizcacha avec son corps de 
									lièvre et sa queue de chat passe à quelques 
									mètres. Le Pérou est un pays privilégié 
									qui conserve une grande diversité d'espèces 
									animales, certaines ont même été 
									immortalisées dans la céramique et dans les 
									vêtements des premières civilisations, 
									rendant ainsi hommage à leur beauté et à 
									leur puissance.
									Comme le légendaire Condor dont les ailes 
									ouvertes atteignent plus de deux mètres 
									d'envergure. 
									Aucun commentaire et aucune photo ne 
									peuvent rendre ce que l'on ressent après la 
									fantastique visite de ce site étrangement 
									beau. Et les « gringos » ne sont pas les 
									seuls à rester en admiration devant ce qui 
									restera le point d'orgue d'un voyage au 
									Pérou. |  |  
									|  | 
 |  |  
									|  | Pour 
									toute personne désireuse de découvrir 
									l'Amérique Latine, le Pérou est une 
									destination de choix : des plages du 
									Pacifique à la Cordillère des Andes, en 
									passant par la forêt amazonienne, il offre 
									au voyageur un large éventail des paysages 
									du continent. C'est aussi au Pérou que l'on 
									peut partir à la découverte de la 
									civilisation Inca et du Machu Picchu.  
									Alors n'hésitez donc pas à vous lancer à la 
									conquête de ce pays trop peu connu. |  |  
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